Réseau pour le développement économique local en Afrique

Accueil / News / Actualités / Niger : 100 millions de dollars pour l’amélioration des services (...)

Niger : 100 millions de dollars pour l’amélioration des services décentralisés & le secteur extractif

vendredi 25 septembre 2020

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 3 Aout 2020, un financement de l’Association internationale de développement (IDA), composé d’un prêt et d’un don d’un montant global de 100 millions de dollars. Il est destiné à renforcer les capacités des administrations locales et la gestion du secteur extractif dans le pays.

Le Projet de gouvernance du secteur extractif pour le développement local (GOLD) et de riposte COVID-19 renforcera et favorisera la mise en œuvre des politiques, lois et règlements sur la décentralisation et la gestion durable de l’exploitation minière. Il prévoit par ailleurs un soutien au mécanisme de coordination de la réponse à la pandémie de COVID-19 au niveau local. Plus précisément, il permettra d’accroître l’accès aux services de base qui ont été décentralisés, en particulier l’eau, l’enseignement primaire et les services de santé ; d’améliorer l’exécution du budget au niveau municipal ; d’augmenter et de renforcer la gestion des recettes issues des activités extractives qui sont transférées aux administrations locales ; d’accroître l’attrait du secteur minier pour les investissements du secteur privé ; d’améliorer la surveillance des activités minières et de soutenir la régularisation et le renforcement des capacités des mineurs artisanaux en matière de bonnes pratiques environnementales et sociales.

« Le projet GOLD vise à soutenir les réformes gouvernementales destinées à améliorer le déploiement et la décentralisation des ressources publiques en promouvant des accords transparents pour le partage des recettes tirées du secteur extractif, au profit de la population locale. Son objectif est aussi d’améliorer la gestion de ce secteur dans le but d’augmenter les recettes provenant de l’exploitation minière et d’atténuer ses répercussions environnementales et sociales négatives, explique Joëlle Dehasse, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger. La Banque se félicite de soutenir les interventions locales contre la pandémie de COVID-19 par le biais de ce projet, qui cherche à s’attaquer aux principaux facteurs de fragilité au Niger et à améliorer les perspectives en matière de réduction de la pauvreté et de prospérité partagée. »

Le projet s’attaquera à des défis de développement qui alimentent la fragilité et les risques de conflit au Niger et qui ont reçu le soutien du mécanisme d’atténuation des risques mis en place dans le cadre d’IDA-18. Parmi ces défis figure le manque de services sociaux de base et de présence de l’État dans certaines parties du pays où règne une grande insécurité. Les lacunes de la gouvernance dans le secteur extractif, en particulier dans le secteur minier… En savoir plus

/

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.