
Algérie : S’il venait à trop durer, le confinement coûtera cher à la collectivité
mercredi 17 juin 2020
Le confinement à grande échelle auquel sont soumis depuis quelques jours et, pour une durée indéterminée, plus de 1,2 milliards de personnes à travers le monde, aura c’est évident, de lourdes conséquences économiques et sociales sur les nations qui appliquent ce moyen de lutte contre la propagation coronavirus. Beaucoup de bras et de cerveaux manqueront, c’est certain, dans les unités économiques autorisées à poursuivre leurs activités en plaine crise sanitaire. Le télétravail réservé uniquement aux cadres ne saurait palier les gigantesques manques à gagner qui affecteront les procès de production, avec tout ce que cela implique sur les résultats micro et macro-économiques qui seront fatalement revus à la baisse. Les faillites d’entreprises se multiplieront et les produits intérieurs bruts (PIB) se contracteront quasi automatiquement sous l’effet des contre-performances productives. L’éducation nationale (enseignement primaire, lycées, universités, centres de formation etc.) qui fut la première sacrifiée dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus, va payer très cher la mise en congé forcé des enseignants et des élèves, en terme de retard scolaire qu’il sera impossible de rattraper. Beaucoup d’écoles et de crèches privées disparaîtront à cause des pertes financières qu’elles vont subir et que l’Etat n’a pas encore pris l’engagement de rembourser en tant qu’ordonnateur de leurs fermetures. Tous les pays envisagent de le faire, sauf l’Algérie où les dirigeants n’ont d’yeux que pour le secteur public !! En savoir plus